Paulous, Artiste Photographe Contemporain, Créations de book, photos de nuit, eau, portrait, Picardie, Paris, Narbonne....

Lorsque je n'étais encore qu'un tout petit garçon j'avais un grand-père formidable, passionné de photo, et lorsqu'il fabriquait ou développait ses plaques j'étais parfois autorisé, invité, à assister, mais en silence. Pour mes six ans, émerveillement, il me permit d'appuyer sur un déclencheur... mais surtout, pour mon entrée en 6ème, il m'offrit mon premier appareil (que j'ai toujours, et en état de marche !). 

Le virus de la photo était là !... et j'eus l'immense chance, dans les débuts de ma vie professionnelle, d'apprendre en profondeur la technique : prises de vues, en studio ou dehors, développement, (et pour l'industrie, retouche photo sur négatif et/ou positif)... et bien entendu l'agrandissement, le tirage... 

Puis une vie de cadre de direction dans l'imprimerie, c'est plus joli de dire "les arts graphiques"... mais à côté, ne me quittant pas, mon appareil photo ! ...l'un de mes appareils devrais-je plutôt préciser, car j'en ai eu des tas, depuis un Praktica, un Foca, des Canon évidemment, en passant par un Mamiya 645 (un bijou), pour faire le choix de Canon lorsque le numérique a fait son irruption. Et dans cette nouvelle technologie, Canon est resté mon outil unique, confortable, solide...

J'ai pu apprécier à sa vraie valeur l'arrivée du numérique, certes, avec un petit pincement au cœur de m'éloigner de l'argentique, mais force est de reconnaître les fabuleuses opportunités, l'immense souplesse, et, ce qui n'est pas rien du tout, une énorme technologie de qualité, des rendus exceptionnels et une réelle fiabilité. Quelle révolution ! Cher lecteur de ces lignes, vous l'avez compris, je suis totalement converti au numérique Canon... 5D, puis 5D Mark IV, remarquable équilibre entre qualité et coût. 

La photo est aujourd'hui mon mode d'expression, mon univers d’art, de création. Je suis classé  ''Artiste Art brut'' car je vis ma photo totalement et définitivement affranchi des règles académiques, ces foutues règles des trois tiers, des ceci et des cela... je me moque du trop foncé, trop clair, trop flou... Place à l'interprétation, l'imagination, la joie de produire une œuvre sensible, personnelle qui transmet le trouble ou l’émotion, la joie ou la tristesse du moment.

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Paulous est un nom de domaine progégé

P aulous

Auteur Artiste Photographe

L’art brut est un terme inventé par Jean Dubuffet, artiste français (1901-1985). A son origine il prônait la pureté de l’esprit des artistes autodidactes, du moins plus précisément les artistes non passés par le formatage des écoles d’art. L’art brut s’est vite illustré et fait connaître par la promotion d’artistes à l’état mental fragile, c’est le moins qu’on puisse dire. Pour la plupart, patients suivis en psychiatrie, prisonniers malades voire détraqués, leur esprit apercevait le monde de façon déformée, inconsistante, hachée. Mais c’est bien une vision personnelle du monde, non représentative d’une quelconque réalité, qui leur permettait de créer. A noter toutefois que Jean Dubuffet fut élève de ''l'École supérieure d'art et design, Le Havre-Rouen''.

En fait la base de l’art brut tel que je le vis aujourd’hui est le rejet des constructions classiques de la société, de ses codes artistiques, de ses règles, de ses bases principales. Si je revendique mon appartenance, ma cohérence avec l’art brut, c’est justement parce que la créativité reste pour moi, avant tout, de partir de rien pour aller à la création d'une oeuvre.

La photographie dans ce processus artistique se distingue par le temps. Lorsque le peintre ou le sculpteur imagine, crée des épauches, détruit et recommence parfois pendant des semaines ou des mois.... la photographie, elle, commence par tourner inconsciemment dans la tête du photographe. Une rencontre la fait surgir sur un clic. Le photographe capte en un instant un ressenti bref, immédiat, et finalement très incomplet. Autrefois, en argentique, après le développement technique de la pellicule, la création artistique (le tirage) se faisait finalement dans le noir du laboratoire.

Aujourd'hui avec le numérique, le processus n'existe plus. Personnellement j'attache une très grande importance a bien maîtriser mes outils. Je crois que c'est la base essentielle : Bien maîtriser son appareil, puis son laboratoire, en l'occurence, son ordinateur.

Les outils doivent obéir et non imposer. Il faut donc bien les connaître.

Alors, oui, on peut 'photographier', mais on peut aussi 'créer'.

Tandis que le sculpteur a pour matière première, de la glaise ou du marbre, le photographe a, lui, des fichiers qu'il a enregistré et stocké, qui sont à lui, à sa disposition et dont il peut se servir pour justement, selon son projet, créer ou transcrire.


La 'photographie', restons simple, désignons-la tout simplement par : 'Photo'. Et là, il ne s'agit pas du tout de création. Je revendique tout de même d'y inclure une partie importante de moi-même. Dans la photo la plus banale, un arbre, une grue, une porte dans une rue, il y a ce que j'ai vécu à ce moment-là, ce que j'ai ressenti, même si c'est assez bref. Et lorsque je dis qu'il faut avant tout bien connaître son matériel, c'est bien parce que c'est indispensable de l'utiliser et non de mettre son appareil en mode 'automatique' puis de laisser Canon ou Nikon faire le travail.

Je multiplie les prises de vues car je veux pouvoir sélectionner, puis travailler le fichier comme moi je l'entends et non comme l'a décidé monsieur Canon. Son outil est très bon et je l'en remercie, mais je l'utilise comme je choisis, moi ! Par contre, en 'photographie' pure, j'attends de ma prise de vue qu'elle soit bonne, qu'elle corresponde à ce que je voulais obtenir. Il n'y a aucun plaisir pour moi à passer du temps pour modifier, 'arranger'... si l'on connait bien son appareil, alors la photo est bonne, je la conserve, elle n'est pas bonne, elle va direct à la poubelle.


La 'création photographique', est un tout autre univers. La matière reste évidemment un fichier informatique. Mais déjà, en lui-même, ce fichier est le résultat de choix multiples. Travaillant toujours en mode 'manuel' je fais de multiples prises de vues. Je pourrais évidemment choisir de ne faire qu'un seul cliché, le réfléchir, l'éclairer comme ceci ou comme cela, mais non, cette approche ne me convient pas du tout. Elle est trop rigide, pas assez inventive, trop neutralisée alors que je la veux totalement libre.

J'ai ainsi des milliers, des dizaines de milliers de clichés.

Face à mon ordinateur, mon plaisir est alors de créer. Et créer c'est jouer à l'infini avec ces fameux fichiers. Ici, tout est différent. Le fichier informatique est comme la glaise. On le modifie, on le malaxe, on le repose pour le reprendre un an plus tard et peut-être l'abandonner de nouveau tout aussitôt...

Dans ce site, vous pouvez découvrir mon travail, partie visible de l'iceberg. Il y a un moment où c'est fini, telle création est arrivée à terme. Et j'aurais d'ailleurs du mal à la retravailler et pour aboutir à quoi ? à quelque chose de formaté ?....

                                

  ....l'imaginaire brut prend toute la place,

                                             et il n'y a pas d'espace pour de la création encadrée, limitée...


                                                                   Paulous 

Art brut et photographie contemporaine'